pop culture
"Deux Romains en Gaule", le premier Astérix live ?
Par foutufourbi Le 03/10/2017
© G. Galmiche / DR
A l'occasion des 40 ans de la disparition de René Goscinny et de l'exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque, j'aimerais vous citer un extrait de mon livre, " Goscinnyscope " (chez Dunod), à propos d'une oeuvre mal connue, qui marque pourtant les débuts "live" sinon d'Astérix, en tout cas de son univers, "Deux Romains en Gaule" de Pierre Tchernia.
En 1966, Astérix devient un véritable phénomène de société, qui fait même la couverture de L'Express. De six milles exemplaires vendus pour le premier album, on passe désormais à quatre cent mille pour Le Combat des chefs. Claude Contamine, directeur de la télévision à l’ORTF, aimerait bien que les deux auteurs d'Astérix adaptent ses aventures pour le petit écran. « À la réflexion, écrit une journaliste de Paris-Jour, on s’est aperçu que ce n’était pas possible. À la télévision, le sapeur Camember avait été un échec retentissant, le sort de Tintin n’était pas bien meilleur : la transposition des personnages dessinés en chair et en os est décevante. Aucun comédien ne pouvait incarner Astérix et Obélix d’une manière plausible. » Pierre Tchernia enfonce le clou dans Télé 7 Jours : « Si on présentait Astérix en chair et en os, ce serait proprement épouvantable, il n’y a pas d’autre mot. Convenons-en, non sans tristesse : avec son corps minuscule et son énorme tête, Astérix vivant serait tout simplement un monstre. »
Goscinny, Uderzo et Tchernia contournent alors le problème en imaginant une histoire se déroulant dans l'univers des albums sans en reprendre les personnages. Un entrefilet du dernier numéro de Pilote de l'année 1966 annonce pour début janvier une « grande émission de variétés (...) placée sous le signe d'Astérix. » Tout un programme.
Deux Romains en Gaule
Si Astérix et Obélix ne peuvent être repris comme personnages moteurs du récit, il n'est pas non plus possible d'inventer deux nouveaux Gaulois, qui ne pourraient être que de pales copies. Il faut donc aller à l'opposé et Goscinny et Uderzo décident de raconter l'histoire de Deux Romains en Gaule, les légionnaires Prospectus et Ticketbus (Roger Pierre et Jean-Marc Thibault). Après une victoire militaire contre les Gaulois, ils flânent dans les rues de Lutèce et séduisent deux belles autochtones, qu'ils aident à faire leurs emplettes. Les accusant de « s'engauloiser », un centurion tyrannique (Jean Yanne) les jette en prison, dont ils s'évadent pour aller festoyer dans une boite de nuit où éclate une bagarre. Le gradé leur remet la main dessus pour aller « patrouiller chez les druides » mais il avale une potion qui le fait rapetisser. Ayant retrouvé sa taille normale, il poursuit les légionnaires et leurs compagnes dans la caserne. Au final, les deux Romains, qui ont terminé leur temps de service, épousent les Gauloises et festoient comme il se doit.
L'ambiance et l'humour sont assurément ceux d'Astérix. Les anachronismes, les clins d’œil et les calembours sont constants. On va se restaurer au selfservix, on va dans une boite qui propose du striptix, on lit Gaule-Dimanche, Ici-Lutèce ou Gaule-Soir (avec des titres de unes comme « Rien ne va plus entre Antoine et Cléopâtre » ou « Le gang des Dolmens fait encore parler de lui »). Et lorsqu'une Gauloise reçoit une carte postale d'un certain Lavarix, son mari s'emporte : « Au diable Lavarix ! » Goscinny s'amuse visiblement beaucoup.
Il reprend même directement des éléments des albums. La forêt interdite aux non-druides fait référence à celle des Carnutes dans Astérix et les Goths. La réplique « Tu te prends pour Ben-Hur ? », lors d'un embouteillage à Lutèce, était déjà dans La Serpe d'or (page 11, case 4), tout comme la chanson « Lutèce, c'est une blonde ! » (page 46, case 1). L'avis de recherche des deux Gaulois promettant « 50.000 sesterces de récompense » reprend celui du Tour de Gaule d'Astérix (page 37, case 1). De cette dernière aventure vient aussi la réplique désabusée du légionnaire : « Engagez-vous, rengagez-vous qu'ils disaient... ».
Il est amusant de remarquer que Goscinny réutilise également des idées qu'il a eues pour Iznogoud. La potion du druide qui fait rapetisser renvoie à La Potion du Cheik (album La Tête de Turc d'Iznogoud,1962) et celle qui rend invisible s'inspire de L'Invisible Menace (album Iznogoud l'infâme, 1963).
Uderzo n'est pas en reste. Il dessine une affiche représentant Assurancetourix, « le meilleur barde de toute la Gaule », ainsi que des panneaux de signalisation (comme « esclaves au travail » ou « passage de sangliers »), et des unes de journaux avec Cléopâtre. Il apparaît également comme dessinateur de rue en réalisant à la craie sur le sol, devant le Café de Flora, un portrait d'Astérix.
Un casting de fantaisistes
Mais reconstituer l'univers visuel d'Astérix dans les studios de la SFP, avec ses petits moyens, n'est pas chose aisée. Selon Pierre Tchernia, le décorateur Willy Holt (qui sera nominé quatre mois plus tard à l'Oscar du meilleur décor pour Paris brûle-t-il ? de René Clément) a fait des miracles « avec des petits bouts de bois, de la peinture, de la colle et l'ingéniosité de tous les ouvriers du studio. » Son travail se fait sur trois niveaux différents : « Un premier plan construit et réel, très réaliste. Un second plan à mi-chemin entre le dessin et la réalité. Et un troisième qui relève du dessin pur. » Holt conçoit ainsi l'intérieur (bourgeois) d'une maison gauloise, un cabaret, les rues de Lutèce, le camp romain, une prison et la forêt des druides. Ce dernier décor « est un mélange d'arbres vrais, d'arbres faux et de tulles peints, qui ont une certaine légèreté et sur lesquels on peint les feuillages à la façon du dessin d'Uderzo, avec le contours assez net. Et tout ça donne une impression assez féerique. »
Pour le réalisateur, ce décor non réaliste l'empêche d'engager les comédiens habitués aux « dramatiques » de la télévision française. « Il n'était pas question de leur faire jouer nos Gaulois et nos Romains, car ils auraient apporté une trop grande réalité. Il fallait des espèces de pirouettes. Et les pirouettes, ce sont surtout les comédiens de cabaret qui savent vous les offrir. C'est à dire des comédiens qui sont rompus aux exercices de style du corps, de la grimace. (...) J'ai donc fait appel à des tas de comédiens, dont j'ai la chance d'être l'ami. »
Autour de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault gravitent en effet de truculents acteurs : Jean Yanne est un centurion autoritaire qui subit toutes sortes de malheurs (réduction, prison, coups de poing...) ; Pierre Mondy, un restaurateur lutécien désagréable ; Bernard Lavalette, un général romain portant des braies gauloises ; Maurice Biraud, un vendeurs de chars (Lechafélix) des plus malhonnête ; Pierre Dac, un écrivain auteur d'« un roman fleuve : Angélix et Jules César » ; Pierre Doris, un magicien ; Pierre Tornade, un Gaulois fort en gueule... Lino Ventura fait une apparition lors de la scène de bagarre, par amitié pour Pierre Tchernia, qui joue lui-même un barbare avec un fort accent teuton. « Au cours du tournage, lit-on dans La Croix, les artistes, les machinistes et autres électriciens, techniciens et personnages de plateaux riaient tellement qu’il a fallu le double de temps pour arriver au bout des aventures ».
Ultime clin d’œil, René Goscinny apparaît dans le rôle d'un garçon de café, alors qu'Uderzo dessine Astérix sur le sol. Tibet, le dessinateur de Ric Hochet et de Chick Bill, assiste au tournage : « René était là, avec son casque et sa moustache, et Uderzo dessinait sur les trottoirs de Lutèce. Ils étaient franchement ridicules mais ils s’amusaient bien. Après, ils se sont démaquillés, rhabillés, et on s’est tous embarqués dans la voiture de René pour aller manger un morceau. Il m’a dit : "En tout cas, ce que j’ai fait aujourd’hui, Hergé ne l’aurait pas fait… Il a bien trop de dignité" ! »
Astérix s'anime !
Deux Romains en Gaule est très divertissant dans son ensemble, mais il a surtout une importance « historique » puisqu'à cette occasion, Astérix s'anime pour la première fois ! En effet, pas moins de sept brèves séquences permettent tout au long du téléfilm de voir le petit Gaulois prendre vie, dix mois avant le long-métrage Astérix le Gaulois. Le récit débute à notre époque, alors qu'un écolier rentre chez lui et apprend sa leçon sur ses ancêtres les Gaulois. Brusquement, Astérix sort du dessin d'une hutte et annonce qu'une bataille contre les Romains se prépare. Le petit garçon va alors le suivre... Obélix est, bien sûr, de la partie. On les voit sur un avis de recherche dont ils s'extirpent pour faire quelques pas. L'enfant parle avec eux, notamment lorsqu'ils se retrouvent sur une publicité (« Mettez un sanglier dans votre char... »). Et dans une jolie séquence de quelques secondes (dues au duo « Grammat et Ranot »), le dessin à la craie d'Uderzo s'anime.
Astérix est doublé par Roger Carel, qui lui prête sa voix depuis l'année précédente dans le feuilleton quotidien diffusé sur France Inter. Le comédien avait déjà interprété à la radio un autre héros du tandem Goscinny-Uderzo, Hubert de la Pâte Feuilletée, dans une adaptation de Oumpah-Pah sur Radio Luxembourg. « Les deux auteurs me proposèrent de trouver une voix caractéristique à notre petit héros gaulois. (…) Après quelques essais, la décision fut prise : Astérix aurait la voix autoritaire d'un courageux petit guerrier, râleur mais sympathique, à l'impérissable chauvinisme gaullien ! »
Obélix reprend lui aussi son interprète radiophonique en la personne de Jacques Morel. « Obélix, les enfants l'aiment bien, explique Goscinny, et nous ont dit : "Nous, on l'entend avec une voix fluette." Je crois qu'en réalité, quand on aime bien un personnage, on le fait parler soi-même et on entend sa propre voix. Les enfants, par conséquent, ont entendu parler Obélix avec leur voix à eux, et c'est pour ça qu'ils le voyaient avec une voix fluette. Nous avons préféré l'Obélix tel que nous l'entendions, nous, un gros bébé boudeur, avec la voix de Jacques Morel. »
Cette première adaptation est diffusée le samedi 25 février 1967 sur la première chaîne. Étrangement, elle est programmée à 21h20, après un épisode de Vidocq, alors qu'elle pourrait s'adresser à un public enfantin. Télérama y consacre sa couverture avec quatre photos couleurs, dont une révèle que Pierre Tornade porte une perruque rousse, achevant ainsi de nous convaincre qu'il aurait fait un Obélix fort acceptable (il lui prêtera sa voix à partir d'Astérix et la surprise de César en 1985). Et si Pilote n'en parle étonnement pas, la revue de Goscinny fait apparaître une semaine plus tard Pierre Tchernia en général romain dans plusieurs case d'Astérix légionnaire...
"Deux Romains en Gaule" est disponible sur le site Ina.fr et sur le DVD collector de "Astérix et Obélix : au service de sa majesté".
Un coup d’œil au "Paris de Michel Audiard"...
Par foutufourbi Le 22/01/2017
Le 2 février sortira "Le Paris de Michel Audiard" chez Parigramme. Un beau projet qui m'a été proposé par l'éditeur et que j'ai accepté dans la seconde... Je vous propose de feuilleter cet ouvrage au son de la musique des "Tontons flingueurs" :
Rencontre avec les cascadeurs Rémy Julienne et Olivier Schneider à Anet
Par foutufourbi Le 22/11/2016
Les 19 et 20 novembre derniers, le Club James Bond France a organisé sa convention annuelle à Anet. Pourquoi Anet ? Parce que Terence Young y a tourné le spectaculaire prégénérique de "Opération Tonnerre" (Thunderball) en 1965. Le château de Diane de Poitiers abrite dans le film l'enterrement de Jacques Bouvard, un agent du SPECTRE, mais 007 repère que la veuve éplorée n'est autre que le mort lui-même. Une violente bagarre s'ensuit dans la grande salle du château avant que Bond ne s'enfuit en jet pack (réacteur dorsal) et ne récupère son Aston Martin DB5...
Comme à chaque fois depuis... quoi, 18 ans ?... je me suis occupé d'interviewer les invités. Cette année était placée sous le signe de la cascade avec Rémy Julienne, qu'on ne présente plus (si ? Alors, "L'or se barre", "Le Casse", "Peur sur la ville", "Le Menace", "Rien que pour vos yeux", "Permis de tuer", etc.), Terry Mountain (qui se bat contre James Bond dans "Au service secret de sa majesté") et Olivier Schneider (chorégraphe de combats de "Taken", "Fast and Furious 6" et "Spectre").
photo : Joël Villy
Voir côte à côte ces trois générations de cascadeurs était extrêmement réjouissant. Olivier Schneider a avoué son émotion de rencontrer Rémy Julienne car il est de ceux qui lui ont donné envie de faire ce métier. Le doyen de la cascade en France nous a parlé de Belmondo, de Roger Moore et de la mentalité hong-kongaise qui consiste à se faire mal dans une action pour satisfaire le régleur !! Et Terry Mountain nous a fait partager ses souvenir intacts concernant George Lazenby, Sean Connery ("Les diamants sont éternels") et Clint Eastwood ("Quand les aiges attaquent").
Rémy Julienne et Olivier Schneider dans une 2CV jaune, similaire à celle utilisée dans "Rien que pour vos yeux".
Mes 100 films préférés ou la « contre-liste de Télérama »
Par foutufourbi Le 16/11/2016
La liste des « 100 meilleurs films de l'histoire selon Télérama » parue ce 16 novembre a de quoi étonner ou irriter, ou les deux. Attention, je ne fais pas le procès de Télérama (j'y suis abonné !) mais voir que « La Maman est la putain », « Pierrot le fou » et « Hôtel des Amériques », des films au bout desquels je n'ai jamais pu aller, font partie de leur liste, a de quoi m'interloquer.
Tout est affaire de subjectivité, me direz-vous, et c'est vrai. Mais ce qui me gêne, c'est que la revue parle de ses « cent films préférés », un choix « forcément partial », tout en pointant du doigt que c'est, à sa connaissance, « la première fois que Vertigo d’Hitchcock est considéré comme le meilleur film de l’histoire du cinéma. » Avancer que ses « films préférés » sont les « meilleurs » du cinéma, c'est un peu fort de café, voire un chouia prétentieux, non ?
Alors, j'ai décidé, moi aussi, d'établir une liste non pas des « films qu'il faut avoir vu » mais de ce ceux qui me plaisent et m'accompagnent depuis des années, certains depuis toujours. Sans prétention, sans snobisme. Avec le cœur. J'ai mis les titres comme ils me sont venus, dans l'anarchie la plus totale, sans hiérarchie. C'est foutraque, je sais (Hitchcock, Zidi, Peckinpah, Leconte, Wilder, Verneuil, Mamet, Labro, Hunebelle, Cronenberg...) mais c'est ça qui est bon.
1-Le Professionnel
de Georges Lautner (1981)
2-La Horde sauvage
de Sam Peckinpah (1969)
3-Au service secret de sa majesté
de Peter Hunt (1969)
4-Quand la panthère rose s'emmêle
de Blake Edwards (1976)
5-Big Jake
de George Sherman (1971)
6-The Long Good Friday
de John Mackenzie (1980)
7-La Mort aux trousses
de Alfred Hitchcock (1959)
8-Viens chez moi j'habite chez une copine
de Patrice Leconte (1981)
9-Les bronzés font du ski
de Patrice Leconte (1979)
10-Le Bateau d’Émile
de Denys de la Patellière (1961)
11-Élémentaire mon cher... Lock Holmes
de Tom Eberhardt (1988)
12-Superman
de Richard Donner (1978)
13-Subway
de Luc Besson (1985)
14-Mes meilleurs copains
de Jean-Marie Poiré (1989)
15-Un éléphant ça trompe énormément
de Yves Robert (1976)
16-Bons baisers de Russie
de Terence Young (1963)
17-Goldfinger
de Guy Hamilton (1964)
18-Rien que pour vos yeux
de John Glen (1981)
19-Casino Royale
de Martin Campbell (2006)
20-Skyfall
de Sam Mendes (2012)
21-La Chèvre
de Francis Veber (1981)
22-Condorman
de Charles Jarott (1981)
23-Les Aventuriers de l'arche perdue
de Steven Spielberg (1981)
24-Opération Dragon
de Robert Clouse (1973)
25-Peur sur la ville
de Henri Verneuil (1975)
26-Le Clan des Siciliens
de Henri Verneuil (1969)
27-La Vie privée de Sherlock Holmes
de Billy Wilder (1970)
28-Le cave se rebiffe
de Gilles Grangier (1961)
29-Les Tontons flingueurs
de Georges Lautner (1963)
30-Pulp Fiction
de Quentin Tarantino (1994)
31-Le père Noël est une ordure
de Jean-Marie Poiré (1982)
32-Midnight Run
de Martin Best (1988)
33-Jeux de guerre
de Phillip Noyce (1992)
34-L'Inspecteur Harry
de Don Siegel (1971)
35-La Party
de Blake Edwards (1968)
36-Le Bon, la brute et le truand
de Sergio Leone (1966)
37-Companeros
de Sergio Corbucci (1970)
38-Quand faut y aller, faut y aller
de E.B. Clucher (1983)
39-On continue à l'appeler Trinita
de E.B. Clucher (1971)
40-Mon nom est personne
de Tonino Valerii (1973)
41-L'Homme des hautes plaines
de Clint Eastwood (1973)
42-La Balance
de Bob Swaim (1982)
43-L'espion qui m'aimait
de Lewis Gilbert (1977)
44-Tendre poulet
de Philippe de Broca (1977)
45-Inception
de Christopher Nolan (2010)
46-L'Aile ou la cuisse
de Claude Zidi (1976)
47-800 Balles
de Alex de la Iglesia (2002)
48-Retour vers le futur
de Robert Zemeckis (1985)
49-Le Magnifique
de Philippe de Broca (1973)
50-Tout feu tout flamme
de Jean-Paul Rappeneau (1982)
51-Batman begins
de Christopher Nolan (2005)
52-L'or se barre
de Peter Collinson (1968)
53-Braquages
de David Mamet (2001)
54-Dans la ligne de mire
de Wolfgang Petersen (1993)
55-Un singe en hiver
de Henri Verneuil (1962)
56-2001, l'odyssée de l'espace
de Stanley Kubrick (1968)
57-Les Poulets
de Richard A. Colla (1972)
58-Les Incorruptibles
de Brian de Palma (1987)
59-Mission : impossible
de Brian de Palma (1996)
60-Quand l'inspecteur s'emmêle
de Blake Edwards (1965)
61-La Boum
de Claude Pinoteau (1980)
62-La Gifle
de Claude Pinoteau (1974)
63-L'aventure c'est l'aventure
de Claude Lelouch (1972)
64-Mélodie en sous-sol
de Henri Verneuil (1963)
65-Pour la peau d'un flic
de Alain Delon (1981)
66-Tintin et le lac aux requins
de Raymond Leblanc (1972)
67-L'Héritier
de Philippe Labro (1973)
68-L'Alpagueur
de Philippe Labro (1976)
69-Il était une fois dans l'Ouest
de Sergio Leone (1968)
70-Shaft et les trafiquants d'hommes
de John Guillermin (1973)
71-Le Viager
de Pierre Tchernia (1972)
72-Coup de tête
de Jean-Jacques Annaud (1979)
73-Les Ripoux
de Claude Zidi (1984)
74-On aura tout vu
de Georges Lautner (1976)
75-Total Western
de Eric Rochant (2000)
76-Love actually
de Richard Curtis (2003)
77-Scanners
de David Cronenberg (1981)
78-Marathon Man
de John Schlesinger (1976)
79-Les Vieux de la veille
de Gilles Grangier (1960)
80-Fantômas se déchaîne
de André Hunebelle (1965)
81-Oscar
de Edouard Molinaro (1967)
82-Les Dents de la mer
de Steven Spielberg (1976)
83-Fric-Frac
de Claude Autant-Lara (1939)
84-Terminator 2
de James Cameron (1991)
85-Bébert et l'omnibus
de Yves Robert (1963)
86-Le Pacte des loups
de Christophe Gans (2001)
87-La Grande Vadrouille
de Gérard Oury (1966)
88-Les Valseuses
de Bertrand Blier (1974)
89-Toy Story
de John Lasseter (1995)
90-Commando
de Ian Sharp (1982)
91-Rambo
de Ted Kotcheff (1982)
92-Œil pour œil
de Steve Carver (1983)
93-L'As des as
de Gérard Oury (1982)
94-Les Sept Mercenaires
de John Sturges (1960)
95-L'Arnaque
de George Roy Hill (1973)
96-Les Aventures de Rabbi Jacob
de Gérard Oury (1973)
97-Ne nous fâchons pas
de Georges Lautner (1966)
98-La Main au collet
de Alfred Hitchcock (1955)
99-Amadeus
de Milos Forman (1984)
100-Le Journal de Bridget Jones
de Sharon Maguire (2001)
Une des dernières interviews de Robert Vaughn
Par foutufourbi Le 13/11/2016
L'acteur Robert Vaughn vient de nous quitter. Il était le dernier des "7 Mercenaires" encore en vie, mais a aussi tourné "Bullitt", "La Tour infernale", "Superman 3"... et les séries TV "Des agents très spéciaux", "Poigne de fer et séduction" et "Les Arnaqueurs VIP". La revue "Cinema Retro" l'avait interviewé il y a quelques années.