"De l’appartement familial des Quatre-Cents Coups au Gaumont-Palace aperçu dans Domicile conjugal et au théâtre Saint-Georges du Dernier Métro, François Truffaut a utilisé dans ses films de nombreux décors de son quartier d’enfance, entre Pigalle et la place de Clichy. Le réalisateur ne s’aventure qu’exceptionnellement sur la rive gauche, dont l’existence n’est guère attestée que par de lointaines apparitions de la tour Eiffel.
Si l’œuvre de Truffaut est plus poétique que documentaire, elle offre cependant au spectateur d’aujourd’hui de contempler un Paris où les portes cochères ne sont pas encore condamnées par des digicodes, un Paris où le téléphone se trouve au café d’en bas, un Paris où le laitier dépose ses bouteilles à l’aube devant le rideau de fer des crèmeries… Un Paris dont le cinéma est le dernier refuge."
"L'ouvrage réjouira les coeurs les plus endurcis, ravira les nostalgiques, comblera les cinéphiles. Il s'agit d'un bel hommage, d'une promenade en zigzag dans une vie et dans une oeuvre."
"C'est un livre très illustré qui raconte, de la Butte Montmartre à la tour Eiffel, de la Nouvelle-Athènes à la Nouvelle Vague, et des "Quatre Cents Coups" au "Dernier Métro", la traversée de Paris de Truffaut et, bien sûr, celle d'Antoine Doinel. Si on est un peu nostalgique, je vous le conseille. C'est un autre Paris, c'est aussi un autre cinéma."
Laurent Delmas (France Inter) :
"Tous les Truffaldiens doivent se plonger dans cette superbe promenade parisienne magnifiquement illustrée et intelligemment commentée. Une véritable réussite éditoriale !" (Twitter) "C'est un livre qu'il faut offrir aux gens que vous aimez car c'est un livre sur l'amour de Paris et l'amour de Truffaut. C'est le plus bel album de cinéma qui ait été publié depuis quelque temps!" (On aura tout vu)
Télérama Sortir :
"Du Pigalle popu de son enfance au 16e bourgeois de son bel âge, le Paris rive droite de Truffaut a toujours été sa source de jouvence et de mélancolie. Philippe Lombard le fait ressurgir dans un plaisant récit richement illustré, truffé d'informations et d'anecdotes."
"Lombard avait déjà commis l’année dernière un Paris de Michel Audiard d’excellente facture ; son Truffaut, tout aussi riche et tout aussi varié sans pour autant être dispersé, est peut-être plus séduisant encore dans la mesure où souvent s’en dégage, à propos de Paris et de ses lieux les plus connus, un sentiment inattendu d’étrangeté, une nostalgie légèrement inquiétante. Parce qu’on voit tous ces endroits à travers les yeux d’un détective privé ; parce qu’il n’y a plus aujourd’hui de 2CV ou de Dauphine garées le long des trottoirs ; parce qu’Antoine Doinel ne pourrait plus se cacher derrière un journal (un portable, c’est trop petit…) ; parce que les portillons automatiques du métro ont disparu, et les cabines téléphoniques aussi ; parce que telle bouche de métro a été en fait reconstituée en studio ; parce que Rome n’est plus dans Rome et Paris non plus… Parce que, en fait, même si, pour la clarté de l’exposé, Lombard distingue entre le Paris de l’enfant Truffaut et celui du cinéaste Truffaut, il montre aussi comment les deux constamment se croisent et s’entremêlent. Le cinéma de Truffaut n’a sans doute pas grand-chose à voir avec X-Files, mais, chez Truffaut aussi, la vérité est forcément ailleurs, et elle se nomme poésie."
"C’est cette géographie autobiographique, cinématographique et parisienne que parcourt "Le Paris de François Truffaut" dans le détail, avec précision. Rempli d’anecdotes et de souvenirs, avec une foule d’illustrations, il plonge dans l’univers "truffaldien" qui, s’il ne se limite pas à Paris, y tient une large part. Bonne visite !"